Pour que 2022 soit une année nouvelle !
Et si nous ajoutions à l’expression automatique de nos sentiments sous forme de vœux, voire socialement obligatoire, un petit plus en lien avec le désir d’existence ?
Par exemple… Pour 2022, je vous souhaite de cultiver la joie de la Curiosité !
La curiosité était considérée autrefois comme un vilain défaut par l’adulte auquel l’enfant posait une question… à laquelle il préférait éviter de répondre.
La curiosité est pourtant le souci qui, par un retour de la pensée sur elle-même, questionne, interroge, pour dégager le chemin de la connaissance en deçà des habitudes et des réponses toutes faites. Et ce faisant, elle permet de retraiter nos habitudes — cognitives — et nos commentaires — automatiques — à l’aune de notre responsabilité.
La curiosité est un drôle de ressenti qui fait suite au soin que nous portons à notre existence et celle des autres et du monde, un sentiment d’ouverture qui commence par « c’est quoi ? ».
La curiosité invite à faire du neuf avec l’ancien : il suffirait de regarder le connu — l’habitude — comme si nous le voyions pour la première fois, avec étonnement. « Ah, c’est cela que je fais ? »
La curiosité, c’est chercher à croitre avec économie, à recycler l’énergie de l’agitation ou de la colère dans un acte choisi. De l’écologie appliquée.
La curiosité, c’est se retourner vers ce qui est à l’origine, la mémoire corporelle, pour y entendre la vitalité à l’œuvre. Sans jugement ni justification.
La curiosité, c’est ajouter de l’écoute quand on cherche à s’expliquer dans les justifications et de la parole quand on cherche à se cacher dans le silence.
La curiosité, c’est veiller à laisser de côté les tentations automatiques de la pensée vers « L’autre qui… » ou vers le « Je sais bien ! »
La curiosité est la source de la responsabilité !
Allez, je vous souhaite de renouveler votre année et d’être curieux !
Catherine Aimelet Perissol