Éloge du manque et de l’absence
Ô manque ! je crie ton nom
Je te dis aujourd’hui ma tendresse et mon amour
Ce jour sortie du chaos, relevée du k.o.
Ô blanc, Ô absence, Ô manque, Ô pas là … comme je t’entends, te ressens et te comprends maintenant
Aujourd’hui, je te vois comme l’éclaireur indispensable
Celui qui de sa lanterne m’a guidée à la vie
Bel objet blanc, blanc de l’absence, blanc du manque..
Je te dis aujourd’hui ma tendresse
Comme je comprends ton enseignement maintenant
En ai-je pesté de tous ses ressentis, rancœurs et ressentiments
De toutes ses alertes attirant mon attention, faisant le guet et pointant vers le « là » en moi
Aujourd’hui, je te vois comme l’éclaireur indispensable
Celui qui, de sa lumière éclaire le tissage du désir, de la présence.
Calligraphie de Kyoko Rufin-Mori