Qu’en dit la science ?
Comment ça marche un être humain ?
En allant chercher des réponses à cette question du côté de la science et de la médecine, Catherine Aimelet Périssol a d’emblée fondé sa recherche sur la biologie et comment celle-ci sert de fondement à la psychologie.
Les neurosciences nous invitent, une fois l’existence d’un phénomène établi, à lui trouver une raison d’être, un sens, voire un but ou une intention. Et d’y chercher un enseignement !
Les signes, les symptômes servent à alimenter la réflexion plutôt que de se soumettre à des forces qui nous dépasseraient. C’est donc dans cette voie que se situe la recherche sur les émotions.
Voici les approches neuroscientifiques sur lesquelles se fonde la logique émotionnelle :
La Logique Émotionnelle se nourrit des travaux de nombreux neuroscientifiques, depuis la reconnaissance du rôle fondamental des émotions par Antonio Damasio, jusqu’aux travaux les plus récents. Pour en citer quelques-uns (et donc forcément en oublier de nombreux que nous suivons avec une attention et une passion égale) Lionel Naccache, les chercheurs de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière, Pierre Marie LLedo de l’Institut Pasteur, Marc Jeannerod de l’INSERM et L’Institut des sciences cognitives, Wendy Wood spécialiste de la neurobiologie des habitudes…
La Logique Émotionnelle est née des travaux d’Henri Laborit, médecin, chirurgien des armées, devenu neurobiologiste. Il est le premier à mettre en évidence combien nous sommes interdépendants de notre milieu extérieur auquel le corps répond avec la finalité : être, être vivant, maintenir l’équilibre de notre milieu intérieur comme l’évoquait en début de siècle Claude Bernard.
Il a ouvert la connaissance de soi à sa dimension biologique. C’est lui qui donnent de nos comportements réactifs de défense par la fuite, la lutte et l’inhibition de l’action (repli sur soi) une approche fondée sur la « finalité d’être » : nos réactions sont le produit d’une résonance de notre milieu intérieur avec le milieu extérieur : les aliments, l’air, les autres…autant d’informations qui parviennent au corps, via nos sens.
Il met en évidence combien le corps fait partie d’un écosystème d’informations.
Deviennent explicites avec son approche les mécanismes du stress, cette redondance auto-entretenue de nos comportements par les représentations mémorisées. Avec Henri Laborit, nous découvrons que nos comportements sont biologiques.